Artur Silvestri – Note sur l’auteur
Artur Silvestri
(17 martie 1953 – 30 decembrie 2008)
Ecrivain, historien des civilisations, promoteur culturel, éditeur, fondateur du consulting immobilier en Roumanie, fondateur d’organisations culturelles et civiques, personne à l’activité encyclopédique.
Né en 1953, d’une famille de négociants Aroumains, arrivée des Balkans, ( côté maternel) et de boyards d’Olténie, de la famille du fameux Iancu Jianu; arrière-petit-fils du métropolite Tit Simedrea, dernier métropolite de Tchernovtsy et de Bucovine, chassé en 1944 par l’occupation russe.
études de philologie à Bucarest (1972-1976), spécialisation en archéologie (Italie) et en histoire de la culture (Sorbonne, 1979), docteur ès lettres de l’Université de Madras (Inde – 1992); dr. Honoris causa de l’Institut d’Études Médiévales – Barcelone (Espagne). En tant que représentant du mouvement littéraire de la revue „Luceafãrul”, il a lancé le projet de la „Nouvelle géographie littéraire” stimulant la création locale et régionale, ainsi que la décentralisation culturelle; les effets de ce projet furent particulièrement forts et durables.
Début littéraire en 1972. Chroniqueur de la revue „Luceafãrul” (1975-1989), des „Actualités roumaines” (1980-1984), des „Romanian News”. Entretient des contacts étroits avec des écrivains et artistes roumains importants du monde entier, une correspondance avec Mircea Eliade, G.Uscatescu, Nicolae Baciu, Paul Lahovary, Luki Galaction, Léon Negruzzi, Ioan I.Mirea, Stefan Baciu, Nicoletta Corteanu-Loffredo.
Adepte de la première heure de l’idée culturelle de „protochronisme”, qu’il n’a jamais reniée, participant, aussi, aux côtés du métropolite Nestor Vornicescu, aux premières recherches sur la „littérature protoroumaine” (à partir de 1984); découvreur de l’écrivain protoroumain Martin de Bracara (VI-e s.) et de l’œuvre littéraire en langue grecque du voivode Ioancu (XIV-e s.), despote de Dobroudja. Découvreur également du journal inédit de l’écrivain français, d’origine roumaine, Pius Servien (1979). Il doit sa formation intellectuelle à des personnalités de la Vieille Génération, tels l’archéologue Dinu Adamesteanu (Italie),le peintre Mirea (France), l’architecte Constantin Joja, l’ethnologue Romulus Vulcãnescu, l’historien de la culture Edgar Papu, le slaviste I.C.Chiþimia.
Son action culturelle est proéminente dès les années ’80 du siècle précédent. Elle illustre et représente idéologiquement le courant littéraire nommé à l’époque „lucéférisme”, mixture de tradition autochtone, ethnologie et spiritualité à la fois chrétienne et archaique. Bien des notions doctrinaires, qui définissent cette orientation de type „indigène” (similaire aux cultures „tiers-mondistes” surtout sud-américaines) lui appartiennent. Il parle de „la révolte du fond non-consommeé” et annonce une création qui récupère des étapes et couches traditionnelles insuffisamment exprimées; il définit „l’orthogenèse” de la littérature sous la forme d’une directive intérieure, à caractère endogène et visant l’entéléchie; il décrit „l’universalité essentielle” qui serait une création à valeur universelle, indifférente à toute diffusion impériale par acculturation; il encourage la création d’idées littéraires nouvelles et spécifiques, suivant en cela G.Càlinescu, Lucian Blaga, Nicolae Iorga et V. Pârvan, „apôtres” de „l’originisme” littéraire roumain. La manière de comprendre la culture et l’univers des valeurs devient graduellement une sorte de réponse orthodoxe, bien que l’auteur affirme représenter l’esprit des Gètes, antérieur au christianisme. Cette compréhension du monde en longs cycles et à travers des processus énigmatiques modélisateurs, à la limite du super-sensible, lui impose un penchant inhabituel pour „l’Histoire” et „le Temps”.
Encouragé par Nestor Vornicescu, il avait réussi en 1987 à rassembler plusieurs savants de prestige en un Groupe d’Histoire alternative, une équipe indépendante de chercheurs qui se penchaient sur l’histoire ancienne; en faisaient partie I.C Chiþimia, Pandele Olteanu, Virgiliu ªtefãnescu-Drãgãneºti, Paul Tonciulescu, David Popescu etc. Ce groupe d’histoire alternative a élaboré à l’époque un ouvrage monumental intitulé „Daco-Romanica. Etudes sur la culture roumaine à l’époque de l’ethnogénèse”, œuvre demeurée inédite, comme d’autres recherches concernant les écritures préroumaines, dont „La Bible des Goths” et les alphabets inconnus de Roumanie. Il s’impliqua dans le soutien des recherches en marge du „Codex Rohonczi” (XI – è s.).
Créateur en 1990 de publications culturelles, en sa qualité de directeur de presse de la Fondation Européenne Dragan, il relança et dirigea (1990-1991) les nouvelles séries des publications Natiunea et Dacia literara. Apprécié depuis les années 1980 en tant que personnalité aux préoccupations et réalisations encyclopédiques, Artur Silvestri fonda également la revue „Lumina creºtinã” (1991). A partir de 1992, il disparut pendant une dizaine d’années de la vie publique, dans un repli volontaire qu’il compare à „l’initiation de Zamolxès”, ce sage et prédicateur des Gètes de l’époque antique. Il refit surface en 2002, porteur de projets culturels, sociaux et écologiques, fortement imprégnés d’un caractère spiritualiste et attachés à la Tradition. Artur Silvestri a aussi lancé d’autres programmes culturels, dont ceux intitulés „Document d’époque” (qui encourage la rédaction de mémoires par les écrivains et la publication d’originaux) et „Modèles et exemples” (dont le but est d’encourager les recherches sur l’histoire locale). Il travaille actuellement, en cette fin de l’année 2004, au lancement de séries nouvelles des publications „Columna lui Traian” (dont le fondateur fut l’historien B.P.Hasdeu), „Arhiva Româneascã” (fondée par M.Kogãlniceanu), „L’Etoile du Danube” (fondateur M. Kogãlniceanu) et „Sinteza” (fondée par G.Cãlinescu).
Auteur d’une trentaine de livres, éditions et synthèses de différents domaines; près de deux cents études d’histoire littéraire et histoire des civilisations, une activité proéminente comme journaliste, pendant une trentaine d’années, concrétisée dans plus de 2.500 titres.
L’œuvre publiée n’est que la partie visible d’un immense chantier, l’écrivain semblant reproduire la destinée de l’étrange encyclopédiste du XIX-e roumain B.P.Hasdeu, personnalité proéminente et prophétique d’une sorte de courant scientifique autochtone roumain. Elle contient de brillantes investigations d’historiographie littéraire („Archéologie d’une heure”), une prospective économique et sociale („La Roumanie en 2010”), de pseudo-monographies d’auteur, des études de cas et conclusions de doctrine créative („Radiographie de l’esprit créole. Le cas de Miron Radu Paraschivescu”), de bref essais sur l’énigme de la création et le sort des livres („Le Mystère du fruit”), des prophéties urbaines et projets de développement social („Mégalopolis valaque. Cent principes doctrinaires concernant le Nouveau Bucarest”). Les grandes créations ordinatrices commencent cependant avec „Le Modèle du Grand Homme”, un livre inhabituel sur l’étonnant savant et „réalisateur” qu’est le métropolite Antonie Plãmãdealã de Transylvanie, proposé comme exemple de héros civilisateur. Une note prophétique et une énigme s’installent dès 2004 dans cette œuvre qui, aux dires de l’auteur, comprendra bientôt plusieurs autres livres au puissant caractère prophétique et „réactionnaire”: „La Fin de la Roumanie. Une vingtaine de prophétie troubles” „Bréviaire d’idées hérétiques”, „Le Voivode cryptique”, „Métaphysique de la Roumanie récente” ou „La malédiction des obituaires brulés” sont des titres qui, au cas ou ils verront le jour (l’auteur étant capricieux et achevant souvent ses livres à l’impromptu, comme poussé par quelque injonction secrète), ils modifieront sans doute la perspective de cette œuvre en effervescence. Artur Silvestri s’est rarement manifesté en tant que prosateur, mais „Apocalypsis cum figuris” (2003), volume contenant sept nouvelles fantastiques écrites en 1983-1984, fut une parution choc par son caractère étrange, dans la tradition du miraculeux archaique. Plusieurs fascicules du cycle „Endroits bénis” ont créé un genre de littérature énigmatique, à la limite de l’essai philosophique et des mémoires visionnaires. Le roman „Pinnacle” (écrit en 1977) renforcera l’air de mystère de cette littérature. „La mémoire comme un concert baroque” (I-er volume, „Histoires réelles et imaginaires du Pays-de-Nulle-Part”) est conçu et écrit pendant l’été 2004 à Paris; „Offrande presque sans voix” est le deuxième tome de ce cycle. Les deux volumes renforcent le côté prophétique de cette littérature, qui arrive d’un milieu de tradition à la fois byzantine et archaïque.
Ses études d’histoire de la culture furent publiées dans plusieurs langues étrangères (français, anglais, allemand, russe, espagnol et chinois); des études sont parues à Madrid, Montréal, Vienne, Paris, Milan, aussi bien avant 1989, qu’après cette date.
Depuis quelques années, Artur Silvestri déploie une intense activité de philanthropie culturelle, surtout depuis 2002. Il a fait don de milliers de livres aux bibliothèques départementales, communales et monastiques, il a doté de nouveaux monastères des livres nécessaires au culte. Il a lancé „l’Association des „Bibliothèques villageoises” (2003)”, qui a réuni et offert en quelques mois une dizaine de milliers de volumes et plus de 150.000 publications à des centaines de bibliothèques rurales, paroissiales et monacales de toute la Roumanie.
En tant que président de l’Association Roumaine du Patrimoine, il s’implique dans la constitution d’un fonds de manuscrits au sein des bibliothèques départementales et des établissements ecclésiastiques. Il a fondé „l’Association des écrivains chrétiens de Roumanie” (2006).
Présence extrêmement active, du point de vue culturel au sein de l’Eglise orthodoxe roumaine, depuis une vingtaine d’années. Il soutint dans les années 80 la rénovation et la réfection de monastères et de foyers de vieille culture; sa correspondance de l’époque avec de grands hiérarques et érudits de l’Église, est en cours de parution sous le titre de „Le Temps des Seniors”.
Entre 1986 et 1989, il a fait partie de la Commission d’histoire ecclésiastique du Patriarcat Orthodoxe Roumain, sous la direction du savant métropolite Nestor Vornicescu. Il a ainsi connu de près et travaillé avec les grands hiérarques et érudits du moment.
Au début des années 1990, il s’impliqua, en tant que militant pour les valeurs traditionnelles, dans les confrontations qui eurent lieu au sein de l’Église Orthodoxe. Il est l’auteur de la déclaration adressée au pays par le Saint Synode, le 12 janvier 1990 et qui mit fin aux „mouvements révolutionnaires” au sein de l’Eglise orthodoxe roumaine.
Dès 1992, durant sa période „d’absence publique”, Artur Silvestri s’est consacré aux investissements et à la création de sociétés à activité économique, surtout dans le domaine de l’immobilier. Il a le palmarès professionnel le plus remarquable en la matière. Il est actuellement reconnu comme le principal auteur de livres concernant le domaine immobilier en Roumanie. On a même dit que „si le marché de l’immobilier n’avait pas existé, il aurait fallu le constituer d’après ces livres”.
Il créa la seule collection éditoriale spécialisée de Roumanie – „La Bibliothèque immobilière”. Il organisa et coordonna des groupes de recherche concernant l’investissement dans des logements bon marché, durant l’entre-deux-guerres, et concernant „le Centre historique de Bucarest”, rédigeant des rapports indépendants, financés par ses propres moyens. Il travaille actuellement au „Projet Kisseleff”, proposition majeure de développement urbain, visant à constituer un „Nouveau Bucarest”, projet de grande envergure, pour lequel il a mobilisé des spécialistes du monde entier.
Artur Silvestri mène une vie modeste, studieuse et consacrée aux actions culturelles et sociales. Il déteste les mondanités, aime les animaux et la simplicité. Il n’aime pas les voyages. Ses dernières vacances de 1985, il les a passées à écrire un livre. Il est marié à Mariana Brãescu, surnommée „Madame CASA LUX” d’après la fameuse revue qu’elle dirige. En plus des huit livres actuellement sous presse en Roumanie, il publiera à Paris un volume inédit de philosophie de la culture („Le défi apatride”), une synthèse, en Belgique, („L’Archétype des Moines Scythes” ) sur la littérature roumaine et, en Amérique du Sud, un livre de proses fantastiques.
Il est, depuis juillet 2004, docteur honoris causa ès sciences humanistes et sociales appliquées de l’Université Francophone Internationale de Bruxelles et professeur-visiteur en gestion immobilière, expertise patrimoniale et disciplines connexes de la même Université, pour l’Union Européenne.
Récemment, on lui a décérné La Croix de Saint Antoine du Désert, grande distinction de l’Eglise Copte-Orthodoxe d’Alexandrie (Egypte) et on a été élu „Accademico” au Centre Culturale Copto-Ortodosso – Venezia (2004).
ENGLISH – About the author
Romanian writer, historian of the civilizations, cultural promoter, editor, founder of the Romanian real estate consultancy, establisher of cultural and citizenship organizations, Artur Silvestri is a personality of an encyclopedic activity.
Born – 1953, in a family of Macedo-Romanian merchants (from the mother’s side) and of boyars in Oltenia, descendants of the family of Iancu Jianu. Grandson of Bishop Tit Simedrea, the last bishop in Cernãuþi (1944) driven away from the bishop chair by the Russian invasion.
Philological education in Bucharest (1972-1976); specialized in archeology (Italy) and the history of culture (Sorbonne, 1979). Doctor in Letters – “Trinity Bible Research Center”, University of Madras, India (1992); Doctor honoris causa le Institut d’Estudis Historics Medievals de Catalunya – Barcelona, Spain.
Debut in literature – 1972. Literary chronicler at Luceafãrul (1975 – 1989), Actualités Roumaines (1981 – 1984), Romanian News. Tight connections with great writers and Romanian artists all over the world, mailing with Mircea Eliade, G. Uscãtescu, Nicolae Baciu, Paul Lahovary, Luki Galaction, Léon Negruzzi, Ioan I. Mirea, ªtefan Baciu.
From the very beginning he adopts the cultural idea of “proto-cronyism”, that he never denied; initiator, together with Bishop Nestor Vornicescu, of the research regarding the proto-Romanian literature (after 1984); discoverer of the proto-Romanian writer Martin de Bracara (VI century A.C.) and of the literary work of the ruler Ioancu of Dobrogea in Greek language (XIV century). Discoverer of the original diary of the French writer of Romanian origin Pius Servien (1979). He intellectually developed in the presence of some great personalities of the “Old Generation”: the archeologist Dinu Adameşteanu (Italy), the painter Mirea (France), the architect Constantin Joja, the ethnologist Romulus Vulcãnescu, the culture historian Edgar Papu, the Slavonic I.C. Chiþimia. His cultural actions are rendered starting the years ’80 of the last century. He initiated, at “Luceafãrul” magazine, the project of the “New literary geography” for the stimulation of the local and regional creation and of the cultural decentralization; the effects of this idea were powerful and long lasting. As representative and ideologist, he illustrates the literary trend called at that time “luceferism”, a combination of local tradition, ethnology and spirituality both Christian and ancient. Most of the doctrinal concepts that define this orientation belong to him. He speaks about the “revolt of the unconsumed fund”, announcing a creation that recuperates stages and layers of the tradition that remained completely unexpressed; he defines the “orto-genesis” of the Romanian literature according to an inner directive, with an endogenous and entelechy character; describes the “universality of essence” that would represent the creation with universal value independent to the imperial diffusion, which is produced by acculturation; he encourages the creation of new specific literary ideas, following G. Cãlinescu, Lucian Blaga, Nicolae Iorga and V. Pârvan, “apostles” of the Romanian literary origin. The way of understanding the culture and the universe of values gradually becomes a variety of the orthodox answer although the author states the fact that it represents the Getic spirit, previous to the Christian spirit. This understanding of the world in long cycles and by mysterious shaping processes, at the edge of the super-sensitive, compels him to unusually lean towards “History” and “Time”.
In 1987, at the suggestion of Nestor Vornicescu, he succeeded in gathering several prestigious savants within the Group for alternative history, a group of independent researchers of ancient history. I.C. Chiþimia, Pandele Olteanu, Virgiliu ªtefãnescu – Drãgãneşti, Paul Tonciulescu, David Popescu etc were also part of the group. “The group for alternative history” elaborated a monumental paper called “Daco-Romanica. Studies regarding the Romanian culture in the age of the ethno-genesis”, which remained the only work of the kind, together with other researches regarding the ancient Romanian writings, the “Bible of the Goths” and the Romanian unknown alphabets. During the same period, he supported the research “Codex Rohonczi”.
Founder of cultural publications in 1990, as manager of “Drãgan European Foundation”, he re-edited and led (during 1990-1991) the publications Naþiunea (The Nation), Dacia literarã (Literary Dacia) and Mileniul III (IIIrd Millennium). Respected since the 80′s as a personality with encyclopedic preoccupations and achievements, Artur Silvestri also edited the magazine “Lumina Creştinã” (“The Christian Light”) (1991). Starting 1992, he withdraws for almost ten years in a voluntary meditation that he compares with the initiation of Zalmoxis, wise and preacher of the Getae in the Ancient times.
He comes back to the public life in 2002, as promoter of cultural, social and ecological projects, deeply marked by a spiritualist character fond of Tradition. Artur Silvestri also initiated a number of cultural programs, among which we remind as most important the “Document de epocã” “Document of the era” (which encourages the editing of memoirs of writers and the publishing of original manuscripts) and “Modele şi exemple” (“Models and Examples”) (which has as purpose the support of the local historiographical research). The present project in progress is the re-creation of the famous cultural publications, in a new serial, Columna lui Traian (The column of Traian) (founder: B. P. Haşdeu) Arhiva româneascã (the Romanian Archive) (founder: M. Kogãlniceanu), L’Etoile du Danube (founder M. Kogãlniceanu) and Sinteza (the Synthesis) (founder G. Cãlinescu).
Author of over thirty books, editions and syntheses in various domains; over two hundred studies of literary history and of history of civilizations; important journalistic activity for over thirty years accomplishing over 2500 titles. The work already published is only a small part of the huge collection, and the writer seems to repeat the fate of the strange encyclopedia writer of the XIX century, B. P. Haşdeu. His work comprises brilliant investigations of literary historiography (“Arheologia unei ore” – “The archeology of an hour”), economic and social prognosis (“România în anul 2010″ – “Romania of the year 2010″), author pseudo-monographic works, in fact “surveys” and conclusions of creative doctrine (“Radiografia spiritului creol. Cazul Miron Radu Paraschivescu” – “The radiography of the creole spirit. The case of Miron Radu Paraschivescu”), small essays about the mystery of creation and about the fate of books (“Misterul fructului” – “Mystery of the fruit”), urban foreseeing and project of social development (“Megalopolis valah. O sutã de principii doctrinare despre Noul Bucureşti” – “Walachian Megalopolis. A hundred doctrinal principles about New Bucharest”). But his great creations begin with “Modelul Omului Mare” – “The model of the Great Man”, an unusual book about the amazing savant and “establisher” who is the Bishop Antonie Plãmãdealã al Transilvaniei, proposed as living example of the civilizing hero. A certain mark of mystery and foreseeing is established starting the year 2004, and his creation, according to the statement of the author, shall number soon other several books with a deep foreseeing and “reactionary” character. “Sfârşitul României. Douãzeci de profeþii nedesluşite” – “The end of Romania. Twenty enigmatic prophesies”, “Breviar de idei eretice” – “Breviary of heretic ideas”, “Voievodul criptic” – “The cryptic Ruler”, “Metafizica României recente” – “Metaphysicof recent Romania”, “Blestemul pomelnicului ars” – “The curse of the burned diptych”, “Sindromul dacilor înlãnþuiþi” – “The syndrome of united Dacians”, are titles that shall change the perspective of this continuously growing work, if these titles should ever exist (because of the fact that the author usually finishes unannounced books, as if obeying to secrete impulses).
As prose writer, he acted parsimoniously, but “Apocalypsis cum figuris” (2003), comprising seven short stories written between 1983-’84, represented a shocking appearance. Subsequently, a series of the cycle “Locuri binecuvîntate” – “Blessed Places” (especially “Clopote sub ape” – “Bells under water”, “Douãsprezece fîntîni în munþi” – “Twelve wells in the mountains” and “Marea Hieroglifã” – “The great hieroglyph”) established a genre of enigmatic literature, at the edge of the philosophical essay and of the recreated memorialist writings. The novel “Pinnacle” (written in 1977), in progress of editing, shall reinforce the mysterious aspect of his literature. “Memoria ca un concert baroc (vol.I. Povestiri reale şi imaginare din Þara-de-Nicãieri)” – “Memory as a baroque concert (vol. I. Real and imaginary stories of the Nowhere Land)” is a book conceived and written in the summer of 2004, in Paris; “Ofrandã aproape fãrã grai” – “Speechless sacrifice” is the second volume of this cycle. The two volumes emphasize the prophetic level of this literature, which originate in the environments of Tradition, both Byzantine and ancient.
His researches of history of culture were published in several foreign languages (English, French, German, Russian, Spanish, Chinese); the also comprise studies that appeared in Madrid, Montreal, Vienna, Paris, Milan, both before and after the year 1989.
Philanthropic activity of cultural nature, starting 2004. He donated thousands of books to county, commune and monastery Libraries; He endowed some new monasteries with religious books. He founded the Association “Libraries for Villages” (2003), association that, during only several months, gathered and donated almost 10,000 volumes and over 150,000 publications to hundreds of libraries in villages, parishes and monasteries.
At present, as president of the Romanian Association for Patrimony, he participates in the program of establishment of manuscript funds for the county Libraries and for the church institution Libraries. He also founded “The Association of the Romanian Christian Writers” (2005).
Active element from the cultural point of view within the Romanian Orthodox Church during the past twenty years. In the 80′s, he supported actions of restoration and consolidation of ancient monasteries; His correspondence with great hierarchs and scholars of the Church appears in 2005, under the title “Vremea Seniorilor” -”The Time of Seniors”.
Between 1986 and 1989, he was part of the Committee of Church History of the Romanian Patriarchy, under the guidance of the savant Archbishop Nestor Vornicescu, working and closely meeting the great hierarchs and scholars of that time.
At the beginning of 1990, he involved in the confrontations within the Orthodox Church, as militant for the values of tradition, being the author of the declaration towards the country that the, declaration that the Sacred Synod broadcast on January 12, 1990 and which ended the “revolution movements” within the Church institutions.
Starting 1992, during his period of “public absence”, he dedicated his time to the activity of investment and creation in economic institutions, mostly in the real estate domain. He has the most amazing professional background in this field. Within the European program COSA, he organized the elaboration of the covering standards in the real estate domain (contributing to the recognition of the positions of agent, consultant and evaluator); In 1991, he founded the activity of real estate consultancy by publicly practicing this activity and by publishing over 100 studies, analyses and syntheses related to these issues. Today, he is considered to be the most important author of real estate books in Romania, and titles such as “Deceniul straniu. Oraşe variabile, sanctuare şi mituri imobiliare” – “Strange decade. Moving cities, sanctuaries, and real estate myths” (2003), “Retrocedarea secolului. Scandalul Fondului Religionar bucovinean” – “Retrocession of the century. The scandal of the Religious Fund in Bucovina (2003), “România în anul 2010. O prognozã de piaþã imobiliarã” – “Romania of the year 2010. A prognosis of real estate market” (2003), “Efectul Thales din Milet. Eseu despre manipulatorii de bani” – “The Thales of Milet effect. Essay on the money manipulators” (2004), “Megapolis valah. O sutã de principii doctrinare despre Noul Bucureşti” – “Walachian Megalopolis. A hundred doctrinal principles about New Bucharest” (2004) “Apologia Hazardului” – “The apology of Hazard” (2005), are usually mentioned. They said that, “if they real estate market had not been existed, it should have been invented according to these books”.
The leads, as general director, the company “SGA Romania – The Real Estate Consultancy Institute”, one of the most prestigious consultancy companies in Romania, the quarterly reports are the most commented documents of economic analysis in the past years.
He participated in the foundation of the main professional and employers’ organizations in the real estate domain. In 1996 he initiated the first act of professional certification and authorization in this sector, within the National Association of the Real Estate Companies. He was the president of the Real Estate Employers’ Union from its very establishment (1997); elected in 2003 as president of the Romanian Federation of the Real Estate Associations (FAIR). He initiated the establishment of ARCI (Romanian Association of the Real Estate Consultants), for the recognition of this profession in Romania (2004).
In 2000 he initiated and organized the action of public contestation of GO 3/2000, placing himself in front of the protesters; after three years, by his efforts, the Government Ordinance was cancelled. During that period, they used to call him “the patron who changes the law”.
He initiated the Awards of Excellency of the Real Estate Employers’, the only form of value recognition of this kind in the domain; he created the only editorial collection of this field in Romania (“The Real Estate Library”, at Carpathia Press Publishing House). He organized and coordinated groups of research of the cheap building districts, dating from the inter-war period, and analyses about the “Historical center of Bucharest”, drawing up independent reports, financed by his own source. At the time he works on the “Kiseleff Project”, proposal for major urban development, guided by the theory of creating “The New Bucharest”, large project, for which he concluded contracts and gathered specialists from all over the world. Expert-consultant for Romania, representing various international organizations accredited by UNESCO.
He lives a modest, reserved life, dedicated to his studies and to the social and cultural actions. He hates the modernity, he loves animals and the simple life. He is not fond of trips; he spent his latest vacation in 1985 writing a book. Married to Mariana Brãescu, also called “Mrs. CASA LUX“, according to the famous magazine that she founded, magazine that she still owns today. Except for several books in publishing progress in Romania, he shall also publish soon an original volume of culture philosophy (“Le défi apatride”) in Paris, a synthesis about the Romanian literature – in Belgium and a fiction book in South America.
Starting July 2004, he is Doctor h.c. in applied, humanist and social sciences of the International Francophone University in Brussels and “professeur – visiteur” for “real estate administration, patrimonial expertise and related disciplines” of the same University, for the European union and Africa. In fall 2004, he was awarded “La Croix de Saint Antoine du Désert”, the great award of the Copt-Orthodox Church in Alexandria (Egypt) and he was elected “Accademico” of the Cultural Center Copt-Orthodox-Venetia (2004). In October 2004 he becomes “Doctor of Divinity”, at “Saint Ephrem’s Institute” in Puerto Rico.
DEUTSCH
ARTUR SILVESTRI -Bemerkungen zum Autor
Der rumänische Schriftsteller, Zivilisationhistoriker, Förderer der Kultur, Herausgeber, Gründer der Imobilienberatung in Rumänien, Gründer von kulturellen und bürgerlichen Organisationen, Artur Silvestri ist eine Persönlichkeit mit enzyklopädischer Aktivität.
Geboren 1953, in einer Familie von Arumänen (mütterlicherseits) und Landesfürsten aus Oltenien, aus der Familie des Iancu Jianu, Urneffe des Mitropoliten Tit Simedrea, letzter Mitropolit der Cernauten (1944), welcher durch die russische Invasion vertrieben wurde.
Studien der Filologie in Bukarest (1972-1976), Spezialisierung in der Archäologie (Italien) und in der Geschichte der Kulturen (Sorbonne, 1979), Doktor der Sprachwissenschften „Trinity Bible Research Center“, University of Madras, Indien (1992), Doktor Honoris Causa am Institut d’Estudis Historics Medievals de Catalunya – Barcelona, Spanien.
Debut in der Literatur – 1972. Literarischer Chroniker „Luceafarul“ (1975- 1989), „Actualités Roumaines“ (1981-1984), „Romanian News”. Enge Kontakte zu den großen rumänischen Schriftstellern und Künstlern in aller Welt, Korrespondenzen mit Mircea Eliade, G. Uscãtescu, Nicolae Baciu, Paul Lahovary, Luki Galaction, Léon Negruzzi, Ioan I. Mirea, Stefan Baciu.
Er verinnerlicht von Anfang an die Idee des „Proto-Chronismus“, welche er nie aufgegibt; zusammen mit dem Mitropoliten Nestor Vornicescu leitet er die Studien zur „Proto-Rumänischen Literatur“ ein (nach 1984); Entdecker des proto-rumänischen Schriftstellers Martin von Bracara (6. Jhr. N. Chr.) und des literarischen Werkes in griechischer Sprache des Fürsten aus Dobrogea Ioancu (14. Jhr.). Entdecker des unveröffentlichten Tagebuchs des französischen Schriftstellers rumänischer Herkunft Pius Servien (1979). Intellektuell wurde er in der Umgebung großer Persönlichkeiten der „Alten Generation“ geformt: des Archäologen Dinu Adamesteanu (Italien), des Malers Mirea (Frankreich), des Architekten Constantin Joja, des Ethnologen Romulus Vulcãnescu, des Kulturhistorikers Edgar Papu, des Slawisten I.C. Chitimia. Mit seinen kultuurellen Aktivitäten ist er schon seit den 80 er Jahren des letzen Jahrhunderts in Erscheinung getreten. Er begann das Projekt „Neue literarische Geografien“ in der Zeitschrift „Luceafãrul“, um das lokale und regionale Schaffen zu stimmulieren und auch um die Kultur an mehrere Orte zu tragen. Die Wirkungen dieser Ideen waren kraftvoll und hielten an. Er ist der Vetretrer und gleichzeitig auch Ideologe eines literarischen Stroms, genannt „Luceferismus“, eine Kombination aus autochthoner Tradition und archaischer und christlicher Ethnologie und Spiritualität. Viele der Doktrinen, die diese „indigene“ (ähnlich derer der Kulturen der „Tiers-Monde“) Orientierung prägen, stammen von ihm. Er spricht von einer Revolte des „unverbrauchten Hintergrundes“, was auf eine Schöpfung hindeutet, welche traditionsgebundene Etappen und Schichten hervorbringt, die noch nicht komplett beschrieben wurden; er definiert die „Orthogenese“ der rumänischen Literatur mit einer inneren Richtlinie mit endogenem und entelechialem Charakter; er beschreibt die „Essenz der Universalität“ , womit die universelle Schöpfung gemeint ist, gleich ihrer imperialen Verbreitung, welche durch die Übernahme einer Kultur entsteht; er ermutigt die Entstehung neuer kulturell spezifischer Ideen, womit er G. Cãlinescu, Lucian Blaga, Nicolae Iorga und V. Pârvan folgt, die Apostel des rumänischen literarischen Originismus. Seiner Art, die Kultur und die universellen Werte zu verstehen wird schrittweise eine othodoxe, obwohl der Autor darauf beharrt, dem getischen Geiste anzugehören, welcher dem christlichen vorausging. Dieses Verständnis der Welt in langen Zyklen und in rätselhaften, formenden Prozessen, an der Grenze des Suprasensiblen, zeigt eine ungewöhnliche Neigung zur „Geschichte“ und zur „Zeit“.
1987, einer Idee Nestor Vornicescus folgend, gelingt es ihm, mehrere wichtige Gelehrte in der Gruppe der Alternativen Geschichte zu versammeln, einer unabhängigen Gruppe von Erforschern der alten Geschichte, zu der I.C. Chitimia, Pandele Olteanu, Virgiliu ªtefãnescu – Drãgãnesti, Paul Tonciulescu, David Popescu usw., gehörten. „Die Gruppe für alternative Geschichte“ erschuff eine monumentale Arbeit, die „Daco-Romanica. Studien zur rumänischen Kultur in der Epoche der Ethnogenese“, welche unveröffentlich blieb zusammen mit anderen Schriften zum Urrumänien, wie die „Gothische Bibel“ und die unbekannten Alfabete in Rumänien. Zur selben Zeit widmete er sich auch der Unterstützung der Forschung „Codex Rohonczi“.
1990 ist er Leiter der „Europäischen Stiftung Dragan“. Von 1990 – 1991 leitet er und legt die Zeitungen „Naþiunea“, „Dacia Literarã“ und „Mileniul III“ neu auf. Noch aus den 80 er Jahren als Persönlichkeit mit enzyklopädischen Aktivitäten geschätzt, gibt Artur Silvestri 1991 ebenfalls die Zeitung „Lumina Crestina“ (Das Christliche Licht) heraus. Ab 1992 zieht er sich für fast zehn Jahre zu einer tiefen Meditation zurück, die er mit der Einweihung des Zalmolxis vergleicht, der Weise und Prädiker der antiken Geten.
2002 taucht er wieder in der Gesellschaft als Förderer von kulturellen, sozialen und ökologischen Projekten auf, welche einen straken spirituellen Charakter haben und der Tradition folgen. Artur Silvestri hat ebenfalls mehrere kulturelle Programme begonnen, u. a. „Dokumente einer Epoche“ (die die Veröffentlichung von schriftstellerischen Memoiren und unveröffentlichten Manuskripten ermutigt) und „Modelle und Beispiele“ (welches sich vornimmt, lokale historiografische Forschungen zu unterstützen). Sein aktuelles Projekt ist die Neuauflage der berühmten kulturellen Publikationen, „Die Säule des Traian“ (Gründer B.P. Haºdeu), „Das Neue rumänische Archiv“ (Gründer M. Kogãlniceanu), „L’Étoile du Danube“ (Gründer M. Kogãlniceanu) und „Die Synthese“ (Gründer G. Cãlinescu).
Er ist der Autor von über dreißig Büchern, von Schriften und Synthesen aus unterschiedlichen Bereichen, von über 200 Schriften zur literarischen Geschichte und zur Geschichte der Zivilisationen. Er ist ein wichtiger Journalist. In über 30 Jahren veröffentlichte er 2500 Artikel. Seine veröffentlichten Werke sind nur ein kleiner, sichtbarer Teil eines großen Fundus. Es scheint, als ob der Autor das merkwürdige Schicksal des Enzyklopädisten aus dem 19. Jhr. wiederholt, B.P. Haºdeu, eine grandiose und prophetische Persönlichkeit eines wissenschaftlichen rumänischen Autochthonismus. Dieser Fundus enthält brillante Erforschungen der literarischen Historiografie („Archäologie einer Stunde“), soziale und ökonomische Prognose („Rumänien im J,ahre 2010“) Pseudomonografien von Autoren, eigentlich „Fallstudien“ und Schlussfolgerungen als schöpferische Doktrine („Die Radiografie des kreolen Geistes. Der Fall Miron Radu Paraschivescu“), kleine Aufsätze über das Rätsel der Schöpfung und das Schicksal der Bücher („Das Rätsel der Frucht“), urbanistische Vorhersehung und Projekte der sozialen Entwicklung („Die Megalopolis der Walachei. Einhundert Doktrinen zum Neuen Bukarest“). Die Großen Werke beginnen aber mit „Das Modell des Großen Menschen“, ein ungewöhnliches Buch über den verblüffenden Gelehrten und Erschaffer, dem Mitropolit Antonie Plãmãdealã von Transilvanien, als lebendes Beispiel für einen zivillisierenden Helden vorgeschlagen. Ab 2004 hat sein Werk eine prophetische und rätselhafte Note, ein Werk, zu dem, nach Aussagen des Autors, demnächst noch andere stark prophetische und „reaktionäre“ Bücher zählen werden. „Das Ende Rumäniens. Zwanzig geheime Profezeiungen“, „Liste härethischer Ideen“, „Der kryptische Fürst“, „Die Methaphysik des jüngeren Rumäniens“, „Der Fluch der verbrannten Namen“, „Das Syndrom der verketteten Daken“ sind Titel, die, falls diese existieren werden (denn der Autor ist kapriziös und beenden Bücher nach inneren Angaben) die Perspektive dieses Werkes verändern, welches in ständiger Schaffung ist.
Er verfasste 2003 die Prosa „Apocalypsis cum figuris“, welche sieben fantastische Nuvellen, geschrieben von 1983 – 1984, enthält. Das Erscheinen dieser schockierte. Danach bildeten besonders Teile de Zyklus´ „Gesegnete Orte“ (vor allem „Glocken unterm Wasser“, „Zwölf Brunnen in den Bergen“ und „Die Große Hieroglyphe“) eine enigmatische Literatur, an der Grenze des philosophischen Essays und der wieder zusammen gesetzten Erinnerung. Der Roman „Pinnacle“ (geschrieben 1977), welcher, nach Erscheinen, den mysteriösen Aspekt dieser Literatur verstärken wird. „Die Erinnerung als barockes Konzert (Band I – Wahre und imaginäre Erzählungen aus dem Land des Nirgendwo)“ ist ein Buch welches im Sommer 2004 in Paris geschrieben wurde. „Die fast sprachlose Opfergabe“ ist der zweite Band aus dieser Reihe. Diese zwei Bände stärken den prophetischen Aspekt dieser Literatur, welche aus den Medien der Tradition stammt, sowohl der byzanthinischen, als auch der archaischen.
Die historischen Forschungen wurden in mehreren Sprachen veröffentlicht (Englisch, Französisch, Deutsch, Russisch, Spanisch, Chinesisch). Diese enthalten auch Studien, die in Madrid, Montreal, Wien, Paris und Mailand sowohl vor als auch nach 1989 erschienen sind.
Die filanthropische, kulturelle Aktivität beginnt vor allem im Jahr 2004. Er spendete tausende von Büchern an Bibliotheken in der Provinz, in Kommunen und in Klöstern; er verhalf neugegründeten Klöstern zu alten Büchern. Er gründete die Vereinigung „Bibliotheken für Dörfer“ (2003), welche, in nur wenigen Monaten, fast 20.000 Bücher und mehr als 250.000 Artikel an hunderten von Bibliotheken aus Dörfern, Kirchenhäusern und Klöstern gesammelt und gespendet hat.
Zur Zeit sammelt er als Vorsitzender der „Vereinigung des Rumänischen Kulturguts“ Manuskripte für die Bibliotheken der Provinzen und für die Institutionen der Kirche. Er hat ebenfalls die „Vereinigung der christlichen rumänichen Schriftsteller“ gegründet (2005).
Ebenfalls ist er eine wichtige kulturelle Erscheinung innerhalb der Rumänisch-Orthodoxen Kirche, und dies seit 20 Jahren. In den 80 er Jahren unterstützte er Renovierungsarbeiten an alten Klöstern. Aus dieser Zeit stammt eine bedeutende Korrespondenz mit den großen Persönlichkeiten und Gelehrten der Kirche, welche 2005 unter dem Titel „Das Zeitalter der Herren“ erscheint.
Zwischen 1986 und 1989 war er Teil des Kirchlich-Historischen Ausschusses des Rumänischen Patriarchats, unter Leitung des gelehrtern Mitropoliten Nestor Vornicescu, wobei er die großen Persönlichkeiten und Gelehrten der Kirche kennen gelernt und mit ihnen zusammen gearbeitet hat.
Zu Beginn des Jahres 1990 kämpfte er für die Werte der Tradition innerhalb der Orthodoxen Kirche. Er ist der Autor der Erklärung an das Land, die vom Heiligen Sinod am 12. Januar 1990 verkündet wurde. Dies beendete die „Revolution“ innerhalb der Kirche.
Ab 1992, wärend seines „Fehlens vom öffentlichen Leben“, arbeitete er am Aufbau von wirtschaftlichen Institutionen, vor allem im Bereich der Immobilien. In diesem Bereich führt er die professionelle Rangliste an. Im Rahmen des europäischen Programs COSA etablierte er die Kriterien des Immobilienmarktes in Rumänien ( er trug dazu bei, dass der Beruf der Immobilienvertreter, der Berater und Schätzer annerkannt wurde), er gründete, durch aktive Mitarbeit seit 1991, den Zweig der Immobilienberatung und veröffentlichte über 100 Studien, Artikel und Synthesen zu diesem Thema. Heute gilt er als der wichtigste Autor im Bereich der Immobilienliteratur in Rumänien. Dabei werden häufig Titel wie „Das seltsame Jahrzehnt. Veränderliche Städte, Heiligtümer und Baumythen“ (2003), „Die Rückgabe des Jahrhunderts. Der Skandal des Religionsfonds in der Bukovina“ (2003), „Rumänien im Jahr 2010. Eine Prognose des Immobilienmarktes“ (2003), „Das Phänomen des Thales von Milet. Essay über die Manipulator des Geldes“ (2004), „Megapolis der Walachei. Einhundert Doktrinen zum Neuen Bukarest“ (2004), „Lob des Zufälligen“ (2005) genannt. Über diese Bücher wurde geschrieben, dass, „wenn der Immobilienmarkt nicht existiert hätte, er nach diesen Schriften erschloßen hätte werden müßen.“ Er ist der Geschäftsführer der Firma „SGA Romania – Institut für Immobilienberatung“, eine der bekanntesten Beratungsfirmen in Rumänien, deren trimestrielle Abschlüße zu den am meisten analysierten der ketzten Jahre gehören.
Er trug zur Gründung der wichtigsten professionellen Organisationen im Immobilienbereich bei. 1996 trug er zur ersten Erteilung einer Lizenz und Attestats innerhalb der Nationalen Vereinigung der Immobiliengesellschaften bei. Vorsitzender der Schirmherrschaftlichen Union für Immobilien seit deren Gründung (1997), 2003 auch zum Vorsitzenden der Federation der Immobilienvereinigung Rumäniens (FAIR). Er arbeitete an der Gründung der ARCI (Rumänische Vereinigung der Immobilienberater) mit, um diesen Beruf zu etablieren (2004).
Im Jahr 2000 war unter den Anführern derjeniger, die gegen die Verordnung OG 3/2000 protestierten. Nach drei Jahren wurde die Anordnung, unter Anstrengungen und mit seiner Hilfe, abgeschafft. Zu jener Zeit nannte man ihn den „Boss, der das Gesetz ändert“.
Er erschuf den Preis für Außerordenlichtes Schaffen der Schirmerrschaft für Immobilien, die einzige Form der Annerkennung in diesem Bereich. Er erschuf die einzige Sammlung an Literatur aus dem Bereich der Immobilien („Die Immobilienbibliothek“, Verlag Carpathia Press). Er hat Forschungsgruppen organisiert und geleitet, die preisgünstige Viertel aus der Zwischenkriegszeit und das „Kulturelle Zentrum Bukarests“ erforscht haben, wobei unabhängige Berichte erstellt wurden, welche aus eigenen Mitteln finanziert wurden. Zur Zeit arbeitet er am Projekt „Kiseleff“, ein wichtiger Vorschlag für die städtische Entwicklung, welcher die Schaffenshypothese des „Neuen Bukarests“ verfolgt. Zu diesem Zwecke hat er internationale Kontakte gefestigt und Spezialisten aus der ganzen Welt herbeigerufen.
Als beratender Experte für Rumänien, repräsentiert er verschiedene international akkreditierte Organisationen der UNESCO.
Er führt ein bescheidenes und zurückgezogenes Leben, welches er seinen Studien widmet sowie kulturellen und sozialen Aktionen. Er verachtet die große Welt, liebt Tiere und das einfache Leben. Er reist nicht gerne. Seinen letzten Urlaub verbrachte er 1985 damit, ein Buch zu schreiben. Er ist mit Mariana Brãnescu verheiratet, auch bekannt als „Frau CASA LUX“, nach der bekannten Zeitschrift, die sie gegründet hat und deren Besitzerin sie bis heute ist. Neben mehreren Büchern, die bald in Rumänien erscheinen werden, wird er demnächst in Paris eine Philosophie der Kultur veröffentlichen („Le défi apatride“), eine Zusammenfassung der rumänischen Literatur in Belgien und einen fantastischen Roman in Südamerika.
Seit 2004 ist er Doktor H.C. in angewendeten Wissenschaften, humanistischen und sozialen, der Frankophonen Universität in Brüssel und „Professeur-Visiteur“ für „Immobilienverkauf, Expertise für Kulturgut und affärente Disziplinen“ derselben Universität, für die Europäische Union und Afrika. Im Herbst des Jahres 2004 erhielt er die große Auszeichnung „La Croix de Saint Antoine du Désert“ der Kopto-Orthodoxen Kirche in Alexandrien (Ägypten) und wurde zum „Accademico“ des Kopto-Orthodoxen Kulturzentrums in Venedig (2004). Seit November 2004 ist er „Doctor of Divinity“ am „Saint Ephrem´s Institute“ in Puerto Rico.
KRITISCHE BEMERKUNGEN
Den Essays von Artur Silvestri über das „Archaische“ gelingt eine Exegese rund um dieses Wort und eröffnen dem Leser eine Perspektive die ihn ermutigen, sogar dazu auffordern, alles von Anfang bis Ende zu lesen und dabei alle Gedanken und Gefühle, die ihm während der ersten Lektüre durch den Kopf gingen, mit Hilfe von Artur Silvestris Schlüßel zu kontrollieren.
Akad. Dr. Antonie Plãmãdealã, Mitropolit von Siebenbürgen,1988
Die Essays und Kommentare von Artur Silvestri haben Substanz und sind sehr gut geschrieben und enthalten so viele unterschieldiche Themen wie der moderne Urbanismus und, dem gegenüber, die mittelalterliche Geschichte. Es wäre sehr passend, wenn man all diese in einheitlichen Bänden zusammen fassen würde geordnet nach den spezifischen Themen.
Akad. Prof. Dr. Constantin Ciopraga,2004
Die Studie über die Epoche der Proto-Rumänen von Artur Silvestri, stellt die Anfänge unserer Literatur in ein neues Licht. Seine Schlussfolgerungen habe ich meine Vorlesungen zur „Geschichte der Rumänischen Kirche“, die ich damals vorbereitete, mit ein bezogen.
Akad. Prof. Dr. Mircea Pãcurariu, 1987
Die wertvolle Studie des Prof. Artur Silvestri über die „Proto-Rumänische Literatur“ ist ein wichtiger Beitrag für das Vordringen in die Unbekannten Tiefen der rumänischen Seelen.
Dr. Antim Nica, Erzbischoff der Unteren Donau, 1987
Ich beglückwünsche den Autor zu seiner meisterhaften Arbeit. Ich erinnere mich gerne daran, wie Herr Artur Silvestri in dunkleren Zeiten über kirchliche Themen und Persönlichkeiten in unterschiedlichen Zeitungen schrieb. Ihm sei Ehre zu tragen für den Mut, in der damaligen Zeit über das „Neue Testament von Bãlgrad“ (1648) zu schreiben, das wir 1988 neu heraus gegeben haben. Vorher habe ich ihm dafür nicht gedankt, jetzt tue ich es.
Emilian Birdas, Bischoff von Alba Iulia, 1990
Die Studien und wunderbaren Essays von Artur Silvestri zeigen sowohl sein literarisches Talent, als auch seine monumentale Liebe zu unserem wunderschönen Land.
Epifanie Norocel, Bischoff von Buzau, 1987
Die Beiträge Artur Silvestris sind von außerordenlticher Wichtigkeit, da sie sich wie eine Enzyklopädie über die Phänomene der Geschichte ausweiten, sei es die Revolution von 1848, oder die Epoche des Constantin Brâncoveanu. Diese verdienen große Aufmerksamkeit, nicht nur von Seiten der Spezialisten sondern auch der Leser, um mehr über die Geschichte unseres Vaterlandes zu erfahren.
Pr. Prof. Dr. Petru Rezus, 1989
Ich habe die Arbeiten des Herrn Prof. Artur Silvestri mit großem Interesse gelesen. Fragmente, welche in Gesegnete Orte und Radiografie Rumäniens erschienen sind stellen wertvolle Beiträge dar, die helfen, einige Geschehnisse, Monumente und Persönlichkeiten unserer rumänischen und orthodoxen Kultur und Spiritualität besser kennen zu lernen. Mich beeindruckte das Plädoyer für die Zurückgabe des „Religiösen Fonds in der Bukovina“ und, nicht minder, die Forschungen in „Archäologie einer Stunde“.
Pr. Prof. Dumitru Abrudan, 2004
Die Studien des bekannten Literaturkritikers Artur Silvestri, welche in der angesehenen Zeitschrift „Revue Roumaine“(1988) erschienen sind, fassen in einem neuen Licht wahre Fragmente einer umfangreichen Geschichte der rumänischen Literatur zusammen. Diese zeigen, auf neue Weise, die Werte und Bedeutung der Ideen, die Kraft dieser. Es ist ein außergewöhnlicher Beitrag zur berechtigten Eingliederung dieser in die Universalliteratur.
Pr. Prof. Ion B. Muresianu, 1989
Durch seine vernünftigen Erwägungen in seinen Studien, zählt Artur Silvestri zu den rumänischen Forschern und gehört, als literarischer Historiker, zu den Historikern, welche sich darum bemühen, die Anfänge der literarischen rumänischen Sprache zu ergründen und diese in Raum und Zeit einzuordnen.
Pr.Prof. Dr. Marcu Banescu, 1987
In „Archäologie einer Stunde“ habe ich die Gelehrsamkeit und die logische Beweisführung bewundert.
Arhim. Dr. Veniamin Micle
Artur Silvestri, der „bedeutendste Literaturkritiker der Generation, welche zu, dako-rumänischen Autochthonismus zurückkehrt.
Prof. Dr. Ion Pachia Tatomirescu, 1988
Artur Silvestri – Kritiker, aber ein ehrgeiziger – oftmals Doktrinen /…/ mit Resonanz und am Ende im Stil des Cãlinescu.
Aurel Ion Brumaru, 1988
„Archäologie einer Stunde“ ist ein Unterfangen von klösterlicher Kultur, welches die Geschichte einer, heute wenig bekannten, Bücherzunft in Klöstern aufzeigt. /…/ Ich zeige hier die rigurose und methodische Art und Weise des Unterfangens eines Autors mit einer reichen Aktivität als Literaturkritiker und historiker.
Constantin Cublesan, 2004
Ein sensibler Psychologe und Schiftsteller, Gelehrter und Poet, sehr beunruhigt in einer Realität, welche er auf magische Weise verwandelt, indem er sie durch gehobene Neuentdeckungen neuerfindet. Artur Silvestri ist, auch durch diese Erzählungen, Träger einer Botschaft des großen erhellenden Adels, der Weisheit und auch ein moderner Porträtzeichner, ein Reisender durch parabolische Spiegel. Ein großer Erzähler, welcher seine Modelhelden, die ihre Epochen formten, fast mythologisch erschafft.
Eugen Evu, 2004
„Archäologie einer Stunde“ ist ein Model an Erforschung der literarischen Geschichte.
Mircea Radu Iacoban, 2003
Das Essay „Radiografie des Kreolen Geistes“ von Artur Silvestri füllt eine Lücke in der speziallisierten Literaturkritik, welche sich in eine neben solch illustren Kritikern wie G. Cãlinescu, Iorga und Pârvan einreiht.
Simion Barbulescu, 2004
Sursa: Artur Silvestri